MON DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL

C’est en 1996 que j’ai obtenu mon diplôme de maîtrise qui me donne le droit de faire de la psychothérapie. J’ai accumulé comme formation académique, trois années d’étude en psychologie (B.Ps.)à l’Université de Sherbrooke (selon l’approche humaniste) et deux années (M.Ps.) à l’Université de Montréal, incluant 600 heures de stage et de supervision clinique. La première partie de mon stage s’est déroulée selon l’approche « counseling » (fusion du courant humaniste et psychodynamique) et l’autre moitié, selon l’approche cognitive behaviorale en tant que stagiaire à la clinique d’anxiété et de dépression de l’hôpital Douglas de Montréal.

J’ai développé mes compétences professionnelles en psychothérapie par une pratique soutenue et à temps complet depuis 1996. J’ai travaillé pendant dix années à St-Jovite/Mt-Tremblant dans une clinique médicale et depuis 2006, en bureau privé à St-Eustache.

J’ai approfondi ma compréhension des structures de personnalité et mes outils d’évaluation et d’intervention auprès d’une clientèle présentant diverses problématiques de différentes façons :

  • En faisant une évaluation par semaine auprès d’une clientèle présentant des problèmes de violence, pour le bénéfice du « Service Correctionnel du Canada » durant une année.
  • En me dotant d’une autre formation de trois années (400 heures de supervision clinique, cours théoriques, lectures) spécifique aux troubles de la personnalité narcissique, état-limite et schizoïde
  • En étant superviseur-adjoint durant deux années auprès d’un sous-groupe de 4 étudiants inscrits au programme de maîtrise et de doctorat en psychologie de l’Université de Montréal (6 heures par semaine).
  • En assistant à des ateliers de formation continue organisés par l’Ordre des psychologues ou des formations privées d’une ou deux journées, quelques heures par année.
  • Par des lectures spécialisées.

Mes outils d’intervention découlent d’une intégration de l’approche humaniste, psychodynamique et cognitive behaviorale. J’ai acquis de l’approche humaniste des compétences personnelles qui favorisent l’ouverture du client à son expérience et le respect des forces créatrices de chacun. De l’approche psychodynamique, j’ai emmagasiné des concepts théoriques qui structurent ma pensée, notamment dans l’analyse des défenses, du transfert et du contre-transfert. Et, finalement, l’approche cognitive behaviorale m’a donné des outils concrets qui favorisent l’acquisition de nouvelles habitudes de fonctionnement.

  • NEUROSCIENCES

    Depuis quelques années, je me suis beaucoup intéressée aux neurosciences, qui observe l’impact de l’activation du métabolisme et des différentes pensées et émotions sur le fonctionnement des structures du cerveau. Ces nouvelles connaissances ont beaucoup influencé ma pratique et m’a permis de faire le lien entre les mécanismes de défense utilisés (axés autour de l’évitement ou d’une difficulté à se contenir) et les habitudes mentales acquises.

    Chacun d’entre nous au cours de sa vie privilégie certains modes de fonctionnement qui deviennent des habitudes (chemins de connexion neuronales). Une tendance à l’évitement et à entretenir des ruminations mentales et/ou une difficulté à se contenir dénotent un arrêt développemental des forces psychologiques nécessaires au bon fonctionnement, aux capacités d’adaptation et au maintien de la santé. J’aime bien comparer notre développement psychologique aux différences qui existent entre chacun d’entre nous dans l’utilisation de notre potentiel musculaire. Le corps s’adapte en fonction de l’effort qui lui est demandé ; le cerveau aussi.

    L’estime de soi et le sentiment de sécurité, contrairement à ce qui est véhiculé, ne reposent pas sur la valeur de nos avoirs, mais plutôt sur nos compétences à nous calmer, à être créatif et à être persévérant, en dépit des obstacles et des contraintes de la vie.

  • CONCLUSION

    La thérapie n’est pas une solution magique qui enlèvera vos problèmes du jour au lendemain. Mon but est de développer vos forces intérieures qui vous permettront de mieux vivre par la suite et de développer un sentiment de sécurité intérieur. Dans certains cas cela peut être de « prendre la vie avec un grain de sel » (apprendre à lâcher-prise, se calmer, lorsque nécessaire) ou au contraire « prendre le taureau par les cornes » (être concentré, créatif, persévérant) afin de se construire une place parmi les autres qui convient à notre personnalité et nos valeurs.

  • PROJET DE LOI 21

    Le 18 juin 2009, le Gouvernement du Québec a adopté la loi modifiant le code des professions dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines. Notamment, le projet de loi vient mettre fin à l’ambiguïté qui régnait dans le secteur de la psychothérapie. Il prévoit une définition de la psychothérapie, une réserve de la pratique et du titre de psychothérapeute aux médecins et aux psychologues, et aux membres de certains ordres professionnels qui présenteront une formation répondant aux critères énumérés ci-dessous. Le projet de loi confère également la gestion du permis de pratique de la psychothérapie à l’Ordre des psychologues du Québec et la création d’un conseil consultatif interdisciplinaire sur l’exercice de la psychothérapie. Pour pouvoir exercer la psychothérapie, les membres d’autres ordres professionnels oeuvrant dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines, c’est-à-dire les conseillers d’orientation, les psychoéducateurs, les travailleurs sociaux, les thérapeutes conjugaux et familiaux, les ergothérapeutes, les infirmiers et infirmières, devront avoir participé à des stages qui inclueront un minimum de 300 heures de traitement direct auprès de clients ; un nombre minimal de 10 clients ; une durée minimale de 10 heures de psychothérapie pour chaque client ; 100 heures de supervision individuelle ; 200 heures consacrées autres activités reliées à la pratique de la psychothérapie telles que la supervision de groupe, la transcription et la rédaction de notes au dossier, la gestion générale de cas et les lectures dirigées.